La réflexologie telle qu’on la pratique aujourd’hui en occident trouve ses fondements dans les travaux du Dr américain William Fitzgerald, généraliste et chirurgien otorhino- laryngologiste du début du XXe siècle. C’est en 1913 qu’il commence des recherches sur cette technique qu’il appelle « zone therapy » (thérapie des zones), observant que parfois ses opérations du nez et de la gorge se passent presque sans douleur, selon la pression exercée par le patient sur certaines parties de sa propre main. Il découvre que la stimulation de la peau permet d’obtenir une action à distance (action réflexe). Peu à peu il intègre cette thérapie de zone à sa pratique puis établit une carte de ses expériences et divise le corps en dix zones longitudinales (5 du côté droit et 5 du côté gauche) qui aboutissent à un orteil ou à un doigt.

Dans les années 30, la kinésithérapeute américaine Eunice Ingham participe aux recherches du Dr. Riley. Elle reprend la théorie du Dr. Fitzgerald et l'affine en concentrant ses recherches sur les pieds. Elle vérifia l'emplacement de chaque organe sur le pied en travaillant sur des milliers de cas au sein de l'hôpital St Petersburg à Tampa en Floride. Elle mit au point la cartographie que nous connaissons actuellement. Auteure des livres « Stories the feet can tell » et

« Stories the feet have told », ces ouvrages constituent le fondement de la réflexologie moderne mais sont encore au stade empirique, en l’absence de preuves scientifiques avérées.